Mercredi 7 novembre
Jérôme Ferrari, écrivain corse, a décroché le Prix Goncourt avec son ouvrage “Sermon sur la chute de Rome“, paru aux éditions Acte Sud
Le plus prestigieux des prix littéraires français vient couronner sa jeune carrière de ce professeur de philosophie, dont l’œuvre comprend, outre celui récompensé, sept autres romans qui ne sont pas passés inaperçus en Corse et au-delà.
Les nationalistes avaient eux-aussi déjà perçu les grandes qualités de cet auteur qui, avec son compère Marcu Biancarelli, a révolutionné la littérature traditionnelle corse. Le journal A Fiara (Mai 1995) publiait un long interview de Jérôme Ferrari, alors jeune étudiant-chercheur à l’université de Corté, lequel avait déjà publié plusieurs articjles dans le journal du MPA, Paese. A Fiara, anticipant ses succès futurs, commentait aussi ses premiers ouvrages : Août 2002 « Variétés de la mort » paru chez Albiana, puis décembre 2002 : « Aleph zero » paru chez Albiana
A l’heure, où notre île et les Corses sont si souvent critiqués et attaqués, son succès résonne comme un noble contrepoint à toute la bile déversée sur la société corse. Les nationalistes ne peuvent qu’apprécier à sa juste dimension sa réussite et son grand talent.