I chjassi di u cumunu – Tribune-libre : Hier dans l’opposition aujourd’hui aux responsabilites

Tribune dans I Chjassi di U Cumunu : 30 mars 2018

TRIBUNE LIBRE : HIER DANS L’OPPOSITION, AUJOURD’HUI AUX RESPONSABILITES

Hier dans l’opposition, aujourd’hui  aux responsabilités

Aujourd’hui, le mouvement nationaliste, majoritaire aux dernières élections est parvenu aux responsabilités dans les institutions de l’île…

Si durant les deux années qui ont précédé l’accession de cette majorité à la direction de la Collectivité unique de Corse, celle-ci pouvait invoquer, au-delà de son inexpérience en la matière, les difficultés inhérentes à l‘héritage des anciennes mandatures clanistes de droite ou de gauche… elle est désormais placée devant ses responsabilités.

Et ce alors que l’Etat, ne prenant guère en compte cette nouvelle donne dans l’île, non seulement ne fait aucun effort en soutien, mais au contraire semble de plus en plus remettre en question la politique de décentralisation suivie depuis 1981, en replaçant notamment le Préfet au centre de son dispositif de gestion de l’île par une « reconcentration des pouvoirs » à son profit.

 Critiques “naturelles ou instrumentalisées”

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VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1er Décembre 2017 – À LA VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1 décembre 2017 I Chjassi di u Cumunu

Elections déc 2017

 

 Pierre Poggioli

Une campagne électorale moins « enthousiaste/enthousiasmante » ?

Les campagnes électorales ne sont plus ce qu’elles étaient ! Les foules enthousiastes (excepté certains meetings nationalistes), les cortèges bruyants accompagnant les candidats dans leur campagne sur le terrain, les mobilisations et échanges animés (Chjam’e risponde, chansons électorales…) de chaque instant (bistrots, lieux publics, dans la rue…), ne sont plus au rendez-vous. Et les joutes (combats) électorales d’antan, alimentant les unes des médias hexagonaux, avides de scoops et de folklore électoral corse (« même les morts votent ! »), semblent avoir disparu (y compris, et c’est tant mieux, avec leurs excès parfois dramatiques)… Même si certaines pressions « plus ou moins amicales », les marchandages de voix, les promesses de campagne (emplois, logements, permis en tous genres…) « qui n’engagent que celles et ceux qui y croient », existent toujours – clientélisme oblige -, surtout dans une société où le chômage augmente et où le « besoin de social » est si prégnant.

L’engagement général (au-delà des partisans) n’est plus ce qu’il était. Les affichages, les bombages et tractages non plus. Internet et les réseaux sociaux par leurs « posts-postures » de très inégale qualité, par leurs fakes, dérapages, écarts de langage, (insultes/grossièretés) et rumeurs en tout genre… qui ont occupé une place grandissante dans la campagne, rythmant les positionnements des uns et des autres… auront joué et joueront sûrement un grand rôle dans les votes des électeurs au final, renvoyant hélas, nolens volens, les programmes/projets et leur contenu au second plan. Et la campagne officielle sur les ondes et les médias en général n’aura pas réussi à combler ce déficit en la matière. Les débats et les convictions, et le vote au final des uns et des autres se situant « à un autre niveau subliminal ».

La mort du clanisme d’hier

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1ER DÉCEMBRE 2017 – À LA VEILLE DU 1ER TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

Décembre 2015 : La Corse renoue avec son histoire

Poggioli Pierre : 20 décembre 2015

Décembre 2015 : La Corse renoue avec son histoire

Pourquoi les « chiens de garde de l’information » en France et (sauf de rares exceptions) les responsables politiques français (accaparés par leur peur de la montée du FN, fruit de leurs incompétences à s’occuper réellement des problèmes quotidiens de leurs concitoyens), ne peuvent pas comprendre le sens profond de la Révolution tranquille qui s’est opérée en Corse, ces jours de décembre 2015 (Election de deux nationalistes corses à la tête de la Collectivité territoriale de Corse). Il est d’ailleurs remarquable de noter qu’au plan international, les médias sont de loin beaucoup moins haineux et arrogants vis-à-vis de cette « petite île » et dans leurs commentaires des derniers évènements ! Ha cette “fameuse raison française” qui explique tout sur les autres et  pour tous les autres…

Festa di a Nazione4

En  Corse, la défaite de Ponte-Novu (9 mai 1769) marque la fin de l’indépendance, l’annexion(1) par les armes et le début de la Corse française (pacification).

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