I chjassi di u cumunu – Tribune-libre : Hier dans l’opposition aujourd’hui aux responsabilites

Tribune dans I Chjassi di U Cumunu : 30 mars 2018

TRIBUNE LIBRE : HIER DANS L’OPPOSITION, AUJOURD’HUI AUX RESPONSABILITES

Hier dans l’opposition, aujourd’hui  aux responsabilités

Aujourd’hui, le mouvement nationaliste, majoritaire aux dernières élections est parvenu aux responsabilités dans les institutions de l’île…

Si durant les deux années qui ont précédé l’accession de cette majorité à la direction de la Collectivité unique de Corse, celle-ci pouvait invoquer, au-delà de son inexpérience en la matière, les difficultés inhérentes à l‘héritage des anciennes mandatures clanistes de droite ou de gauche… elle est désormais placée devant ses responsabilités.

Et ce alors que l’Etat, ne prenant guère en compte cette nouvelle donne dans l’île, non seulement ne fait aucun effort en soutien, mais au contraire semble de plus en plus remettre en question la politique de décentralisation suivie depuis 1981, en replaçant notamment le Préfet au centre de son dispositif de gestion de l’île par une « reconcentration des pouvoirs » à son profit.

 Critiques “naturelles ou instrumentalisées”

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6 février 2018 : Corse-Vers la Réconciliation ?

         6 février 2018 : Vers la Réconciliation ?

Cf. Corse-matin Ce dimanche 21 janvier 2018

Interview -Tribune de Jean-Guy Talamoni (Corsica Libera) Président de l’Asssemblée de Corse 

A l’occasion de la venue en Corse d’Emmanuel Macron (6 février 2018), et de la commémoration des 20 ans de l’assassinat du Préfet Erignac, l’idée d’une “Réconciliation” entre la Corse, le peuple corse  (à travers ses représentants élus et des représentants de la société civile, -avec les mouvements en lutte-),  et l’Etat français revient à la une de l’actualité…

C’est à l’évidence une chose louable qui est depuis longtemps au cœur des demandes de “Résolution de la Question politique corse” formulées par les mouvements de contestation et de lutte en Corse…

Mais cet objectif est consubstantiel du Règlement politique de la question corse… La Réconciliation, tout comme la “Résolution du conflit” ne peut être l’apanage d’une seule partie. Elle ne peut en aucun cas se décréter unilatéralement, sinon elle rejoint les vœux, certes louables mais vains, en rapport avec un engagement humaniste ou religieux, en restant seulement (malheureusement/vainement) du domaine de la seule compassion

La Réconciliation pour sortir d’un conflit d’essence politique

C’ est une phase nécessaire,  mais elle doit faire partie d’un ensemble de constats/décisions/objectifs en rapport avec le conflit (raisons/causes/ conséquences/solutions) en vue d’une “Solution politique” et ne doit pas être mise en route par une seule des parties concernées. Elle doit émaner réciproquement des deux (ou des différentes parties en conflit) et avoir pour objectif immédiat  et à long terme mettre fin à “toutes les violences” entre les parties concernées….

Mais toute Réconciliation exige

– Que la réalité du conflit et sa nature politique soient d’abord reconnues par les parties concernées

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