Municipales 2020 en Corse : Duels et enjeux

   Derrière les duels enjeux des élections municipales, d’autres enjeux

« Essai d’analyse » à la veille du 1er tour des élections du 15 mars en Corse… À moins que ces élections ne soient repoussées aux calendes, si le coronavirus poursuit sa progression.

Malgré « l’épreuve du pouvoir », les résultats des nationalistes « institutionnels », toutes tendances confondues, (ceux dont les structures « nationalistes se revendiquant ou se prévalant du nationalisme corse, participent à une quelconque élection),  ne seront pas en baisse. Au vu des résultats globaux,  leur audience, (nombre de suffrages), et assise électorale, – (au-delà de l’apport, plus ou moins sincère et désintéressé de nombre d’anti ou d’opposants aux nationalistes de jadis ou de nouveaux nationalistes, ralliés, d’ouverture, ou même de certains suffrages de personnes issues de la colonisation de peuplement),  s’élargiront au vu du nombre de communes où ils étaient déjà présents, et celles où ils n’ont jamais été représentés jusqu’alors …

Désormais, au centre des débats et de la situation politique de l’île, ils ne peuvent que progresser globalement, y compris dans ce type d’élections..

Mais dès lors aussi, les véritables enjeux au sein du monde nationaliste se situent à un autre niveau, et certains duels peuvent en cacher nombre d’autres.

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Non à la mafia – oui à l’espoir et à la vie

Non à la mafia – oui à l’espoir et à la vie

Il y a toujours eu au fil des siècles, au-delà des diverses invasions et des luttes de résistance, de la violence interne à notre société (Vindette entre-autres, banditisme,..) et des bandes de délinquants plus ou moins organisées/structurées, qui en règle générale s’exportaient hors de l’île. Un milieu corse a toujours existé aussi chez nous..

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Les élections en Corse depuis 2004 : Rappel des résultats

Les élections en Corse depuis 2004  

La liste Pè a Corsica ( Gilles Simeoni) est arrivée largement en tête à l’issue de ce 1er tour des élections Territoriales (3 décembre), devant la droite et la gauche traditionelles, voire macroniste. Elle confortera sans nul doute son résultat à l’issue du 2ème tour dimanche prochain, obrtenant selon toute vraissemblance la majorité absolue à elle seule dans la nouvelle Collectivité unie qui sera officielle dès le 1er janvier 2018 (disparition des Conseils départementaux)..  Une “Révolution” dans l’île avec la disparition des clans historiques et de leurs héritiers sur l’échiquier politique corse. Le Front national s’effondre (3,28 % des voix) et l’alliance du Parti communiste français avec les Insoumis est éliminée avec 5,68 % des voix…

Pour mieux comparer les évolutions dans l’île au plan électoral, les comportements n’étant guère les mêmes selon le type d’élection (locales ou non) Il faut comparer les résultats des élections territoriales de 2004, 2010, 2015 et 2017

Rappel Résultats 2004

Libertà3

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VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1er Décembre 2017 – À LA VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1 décembre 2017 I Chjassi di u Cumunu

Elections déc 2017

 

 Pierre Poggioli

Une campagne électorale moins « enthousiaste/enthousiasmante » ?

Les campagnes électorales ne sont plus ce qu’elles étaient ! Les foules enthousiastes (excepté certains meetings nationalistes), les cortèges bruyants accompagnant les candidats dans leur campagne sur le terrain, les mobilisations et échanges animés (Chjam’e risponde, chansons électorales…) de chaque instant (bistrots, lieux publics, dans la rue…), ne sont plus au rendez-vous. Et les joutes (combats) électorales d’antan, alimentant les unes des médias hexagonaux, avides de scoops et de folklore électoral corse (« même les morts votent ! »), semblent avoir disparu (y compris, et c’est tant mieux, avec leurs excès parfois dramatiques)… Même si certaines pressions « plus ou moins amicales », les marchandages de voix, les promesses de campagne (emplois, logements, permis en tous genres…) « qui n’engagent que celles et ceux qui y croient », existent toujours – clientélisme oblige -, surtout dans une société où le chômage augmente et où le « besoin de social » est si prégnant.

L’engagement général (au-delà des partisans) n’est plus ce qu’il était. Les affichages, les bombages et tractages non plus. Internet et les réseaux sociaux par leurs « posts-postures » de très inégale qualité, par leurs fakes, dérapages, écarts de langage, (insultes/grossièretés) et rumeurs en tout genre… qui ont occupé une place grandissante dans la campagne, rythmant les positionnements des uns et des autres… auront joué et joueront sûrement un grand rôle dans les votes des électeurs au final, renvoyant hélas, nolens volens, les programmes/projets et leur contenu au second plan. Et la campagne officielle sur les ondes et les médias en général n’aura pas réussi à combler ce déficit en la matière. Les débats et les convictions, et le vote au final des uns et des autres se situant « à un autre niveau subliminal ».

La mort du clanisme d’hier

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1ER DÉCEMBRE 2017 – À LA VEILLE DU 1ER TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS