Dévolution, Autonomie, Autodétermination, Souveraineté, Indépendance

Pierre POGGIOLI                                                         25 septembre 2017

Dévolution, Autonomie, Autodétermination, Souveraineté, Indépendance

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Début des années 80, lorsque nous avons popularisé, y compris dans la rue par des manifestations de masses  (tryptique lutte armée, lutte de masse puis lutte Institutionnelle) le mot d’ordre d’Autodétermination par la Cunsulta di i Cumitati Naziunalisti puis le MCA (Organisations politiques publiques de la Lutte de Libération Nationale, tour à tour dissoutes par le gouvernement français) nous expliquions ce que nous entendions par une réelle autodétermination.

Dans un premier temps alors que la vie politique et la société insulaire étaient phagocytées par les clanistes et les structures associatives, socio-professionnelles et politiques françaises, nous expliquons que les Corses devaient d’abord s’éloigner des toutes ces structures françaises en prenant conscience des rapport coloniaux existant entre l’Etat français et la Corse. Ils devaient ainsi s’émanciper par rapport à leurs familles clanistes et à toutes les structures affiliées aux clans ou partis d’obédience française (désaliénation individuelle) pour s’autodéterminer dans un premier temps individuellement, puis rejoindre les structures de contre-pouvoirs que nous commençions alors à mettre en place et organiser une “autre” société en se dotant de structures parallèles de contre-pouvoirs économiques, sociaux, culturels, syndicaux, socio-professionnels, associatifs… mais aussi d’instruments (écoles corses, Pôle Emploi corse, Retour des Corses, Banque corse…) en mettant ainsi en place et en organisant une société parallèle à la société coloniale dans laquelle étaient confinés la Corse et les Corses…

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Maffia Nò : SI, et SI ….

Maffia Nò : SI, et SI ….

Maffia nò
Le milieu devient maffia lorsque les autorités compétentes pour lutter contre lui, police, justice, gendarmerie et institutions sont quelque part « responsables », au mieux laxistes, au pire « bienveillants » ou « complices ».
Dans les années 80, on est au moins certain que son action, face à la montée du banditisme dans l’île (le milieu corse après une baisse d’influence dans le monde suite à la décolonisation, revenait se ressourcer dans l’île, et reprendre son essor) était surtout axée contre la revencation nationaliste en Corse.
A la fin des années 80, l’ANC dénonçait une société en deliquescence, arguant que la mafiosisation (terme qu’elle inventa alors) faisait aussi le jeu de cette emprise du milieu, et que quelque part, le moindre fait délictueux de chacun d’entre nous contribuait à ouvrir la voie à cette mafiosisation de notre société, donnant à notre jeunesse un bien mauvais exemple, et à pemettre à terme à la Maffia de peser sur cette société. Et le mouvement nationaliste, globalement, loin de prendre en compte ce danger, a « regardé », voire participé par certaines marges à cette lente descente vers l’abyme..
La police, la gendarmerie, la justice ont joué en Corse un rôle plus que trouble depuis des années et exercé par contre une répression réeelle contre la mouvance nationaliste et la revendication nationaliste, ce qui était, (et est toujours, n’en déplaise aux porteurs de vertu, l’objectif premier de Paris, quels que soient les gouvernements) ..

Cuzzanu – Et maintenant ?

Et maintenant ?

Cozzano – Pourquoi cette réunion ?

Une mobilisation réussie de l’ensemble du mouvement nationaliste qui a retrouvé à cette occasion le terrain de la lutte de masse, avec un succès certain des manifestations sur toute l’île ces derniers jours,

88 maires (seulement) présents sur 360,

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Ma contribution à la Conférence sociale de Bastia

Conférence sociale à Bastia

Ne pas se couper de la majorité des Corses “en difficultés sociales”

Aujourd’hui et pour l’avenir, si celles et ceux qui sont  aux responsabilités et les syndicats dans leur ensemble,  ne veulent pas se couper de la rue et du peuple.. ils doivent oeuvrer à plus de justice sociale, en s’y impliquant, en montrant par leurs propositions et décisions, à court et moyen terme au moins, que les Propositions, à appliquer dans le court terme et le moyen terme, qui sortiront de cette Conférence sociale  concernent la majorité du peuple et que les particiapants ne sont et ne veulent pas se couper des réalités, des souffrances et des inquiétudes actuelles…

Les questions économique et sociale sont intrinséquement liées, et la question sociale ne doit pas être un simple slogan…se résumant à des mesures, aussi importantes et louables soient-elles, contre la seule “pauvreté”.

Pierre Poggioli

A l’occasion de la Conférence sociale qui s’est déroulée ce lundi 14 janvier 2019 à Bastia, j’ai transmis aux organisateurs une contribution à verser aux travaux de cette conférence…

Ma contribution a été transmise à :
Mr Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif de la Collectivité de Corse
Mr Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée de la CDC
Mr Jean-Christophe Angelini, Président de l’ ADEC
Mr Paul Scaglia, Président du CESVC

Ajaccio le 11 janvier 2919

Madame, monsieur,

Veuillez trouver ci-joint une contribution personnelle aux travaux de la Conférence sociale du 18 janvier à Bastia

En vous remerciant

Sentiments cordiaux

Pierre Poggioli

accolta@aol.com

Pour une véritable justice sociale dans l’île

Introduction : le contexte actuel dans l’ensemble français

Le 17 Novembre, a débuté un mouvement de protestation contre les hausses des taxes prévues pour les carburant. Très vite, le mouvement allait devenir au fil des semaines et des mobilisations, une révolte populaire pour le pouvoir d’achat, une meilleure répartition des  impôts et pour de meilleures conditions de vie.

De fiscale, la colère devenait sociale.

Au fil des mobilisations, malgré les annonces du gouvernement, jugées  insuffisantes et tardives  au regard de la profondeur de la crise, le mouvement n’a pas faibli depuis, et, alors que les autorités gouvernementales et leurs soutiens se plaisaient à dire qu’il était en régression voire en fin de parcours,  le dernier Acte 8 a au contraire montré sa vitalité et da détermination.

Et aujourd’hui, la crise est devenue politique.

Désormais, la question qu’on peut se poser est de savoir si les derniers évènements après l’Acte 8 ne sont-ils pas le signe des soubresauts d’un Système/régime en fin de course ?

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   Mouvement du 17 Novembre – Au-delà du gilet et de sa couleur

      Mouvement du 17 Novembre – Au-delà du gilet et de sa couleur

Rassemblement jeudi 29 novembre à 10 H devant la Collectivité de Corse – Aiacciu

Fracture territoriale : Les zones périphériques, péri-urbaines et rurales, les campagnes sont abandonnées/oubliées depuis des années (infrastructures, services publics…) tandis que seules sont prises en compte par les divers gouvernements les zones à forte concentration urbaine et les grandes agglomérations… et tout passe et se décide aujourd’hui en France par Paris et ses prétendues élites (financières/intellectuelles/médiatiques/élues/institutionnelles) de tous ordres qui ignorent et/ou méprisent le reste de la population qui constitue pourtant la majorité du peuple…

Fracture sociale/économique/fiscale : Seules, et depuis des décennies, sont bénéficiaires des politiques gouvernementales les classes supérieures, les privilégiés, les nantis, les privilégiés et ce alors que les entreprises du CAC 40 engrangent les bénéfices sur fond de chômage et de pauvreté/précarité/exclusion sociale et territoriale, qui augmentent… Les classes moyennes et basses moyennes, les professions libérales, les petits commerçants, les artisans, les pécheurs, les retraités, les jeunes sont les laissés pour compte de cette politique, quand ils ne sont pas pris pour des vaches à lait (impôts et charges fiscales de tous ordres réduisent toujours plus leur pouvoir d’achat, rendent difficiles leurs projets d’avenir et leurs fins de mois, et les tirent vers le bas de l’échelle sociale, les rapprochant du minimum vital « représenté par les minimas sociaux » qui leur enlèvent l‘envie et les moyens d’entreprendre et de créer pour en faire des “assistés du système”…. Le tout accentué par les politiques d’austérité, sur fond de mondialisation économique, imposées en France et en Europe au profit de la finance internationale et des banques..

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