VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1er Décembre 2017 – À LA VEILLE DU 1er TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

1 décembre 2017 I Chjassi di u Cumunu

Elections déc 2017

 

 Pierre Poggioli

Une campagne électorale moins « enthousiaste/enthousiasmante » ?

Les campagnes électorales ne sont plus ce qu’elles étaient ! Les foules enthousiastes (excepté certains meetings nationalistes), les cortèges bruyants accompagnant les candidats dans leur campagne sur le terrain, les mobilisations et échanges animés (Chjam’e risponde, chansons électorales…) de chaque instant (bistrots, lieux publics, dans la rue…), ne sont plus au rendez-vous. Et les joutes (combats) électorales d’antan, alimentant les unes des médias hexagonaux, avides de scoops et de folklore électoral corse (« même les morts votent ! »), semblent avoir disparu (y compris, et c’est tant mieux, avec leurs excès parfois dramatiques)… Même si certaines pressions « plus ou moins amicales », les marchandages de voix, les promesses de campagne (emplois, logements, permis en tous genres…) « qui n’engagent que celles et ceux qui y croient », existent toujours – clientélisme oblige -, surtout dans une société où le chômage augmente et où le « besoin de social » est si prégnant.

L’engagement général (au-delà des partisans) n’est plus ce qu’il était. Les affichages, les bombages et tractages non plus. Internet et les réseaux sociaux par leurs « posts-postures » de très inégale qualité, par leurs fakes, dérapages, écarts de langage, (insultes/grossièretés) et rumeurs en tout genre… qui ont occupé une place grandissante dans la campagne, rythmant les positionnements des uns et des autres… auront joué et joueront sûrement un grand rôle dans les votes des électeurs au final, renvoyant hélas, nolens volens, les programmes/projets et leur contenu au second plan. Et la campagne officielle sur les ondes et les médias en général n’aura pas réussi à combler ce déficit en la matière. Les débats et les convictions, et le vote au final des uns et des autres se situant « à un autre niveau subliminal ».

La mort du clanisme d’hier

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1ER DÉCEMBRE 2017 – À LA VEILLE DU 1ER TOUR DES ÉLECTIONS TERRITORIALES DU 3 DÉCEMBRE EN CORSE : AMORCE D’ANALYSE : RÉFLEXIONS/QUESTIONNEMENTS

Pour un véritable dialogue, sans tabous, entre la Corse et l’Etat français

  Pour un véritable dialogue, sans tabous, entre la Corse et l’Etat français

Depuis l’arrivée des nationalistes aux responsabilités à la Collectivité territoriale de Corse, ceux-ci sont souvent interpellés par des politiques ou des médias bien-pensants qui les questionnent sur l’appartenance de la nation corse à la nation française, villipendant la Corse “au nom de la Nation française une et indivisible”…

MCA (3)

En Europe, les juristes constitutionnalistes français (les jacobins les plus intelligents du monde !!) se cramponnent à l’idée d’un Etat-Nation, une République “une et indivisible” permettant à cet Etat (français) de maintenir les autres peuples et les autres nations composant l’ensemble étatique français sous leur domination, acquise souvent par les armes…Une seule langue, (pour laquelle on n’hésite pas à invoquer l’exception culturelle au plan international !! ce qu’elle nous refuse par ailleurs) une seule culture, un seul peuple, une seule nation, une “république une et indivisible”… telle est leur devise, d’où leur hostilité et leur hostilité ou leur “volontaire incompréhension” de la nouvelle situation politique en Corse.

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