Fiara éditions

Fiara éditions  : Ouvrages disponibles

Vous pouvez les commander par mail  

Accolta909@gmail.com ou Accolta@aol.com

Dernier ouvrage publié ( octobre 2019)

“De la contestation aux responsabilités :

 Corse et nationalisme, 2015-2019″

Ouvrage à commander sur Amazon : https://l.facebook.com/l.php?

 

 

“Corse et FLNC : une page d’histoire

Tome 2 : Clap de fin”

Juin 2019, Fiara éditions, Carbuccia, 525 p

(34 euros + 9 euros pour frais d’envoi – 17 euros pour l’étranger)

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Corse et FLNC : Une page d’histoire Tome 2

Corse et FLNC : Une page d’histoire Tome 2

#PierrePoggioli ; En vente à partir de ce samedi 10 mars

Après la publication du Tome 1 « Génération 70″

Parution : « Corse et FLNC : Une page d’histoire
Tome 2 : Clap de fin ? »
541 pages – 36 euros- #EditionsFiara

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 10 mars 2019, Cet ouvrage sera disponible dans toutes les librairies et points de vente distribués par DCL (Distribution Corse du livre), à la librairie les Palmiers, la librairie la Marge et à la FNAC Ajaccio

– Les personnes interressées peuvent aussi le commander par mail :
accolta@aol.com ou accolta909@gmail.com

– Les libraires en souhaitant plusieurs exemplaires peuvent le commander chez
DCL ( Distribution Corse du Livre), route du Vazziu, Ajaccio, 20000
Tél : 04 95 22 53 53 – Fax : 04 95 22 53 59 / 04 95 22 53 85.
Mail contact@editionsdcl.fr

Violences : Depuis l’arrêt de la violence clandestine du FLNC

Violences : Depuis l’arrêt de la violence clandestine du FLNC

Le quotidien Corse-matin de ce 8 mai, vient de consacrer un dossier en langue corse à cet épineux problème, interrogeant notamment trois anciens du MPA et le politiste Xavier Crettiez.

Je traite de cette situation dans mon dernier ouvrage : Corse et FLNC, une page d’histoire, Tome 2 « Clap de fin ? » paru il y a un mois, (mars 2019)

9ème partie : L’adieu aux armes ? pp 501-528

Et je pose la question : Le débat sur la violence armée est-il clos pour autant ?

Question à laquelle je tente de répondre en avançant diverses hypothèses….

 La situation actuelle

Ces dernières semaines nombre de violences, aux motivations plus ou moins obscures, plus ou moins décryptables ont secoué l’île.

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La Corse en deuil

 #Dolu-A Corsica in dolu-La Corse en deuil-Edmondu Simeoni s’hè spintu sta mattina/Edmond Simeoni s’est éteint ce matin à l’hôpital d’Aiacciu-Ses obsèques auront lieu lundi 16 décembre en son village de Lozzi-Haute-Corse 

Edmond Simeoni, l’homme d’Aleria, s’est éteint

Éternel militant politique dont le combat aura duré plus d’un demi-siècle, celui qui incarne les événements d’Aleria en août 1975, est décédé à l’âge de 84 ans ce vendredi à Ajaccio des suites d’une maladie. “Il s’est éteint tranquillement auprès des siens”. Edmond Simeoni, qui souffrait de problèmes cardiaques depuis le début des années 80 était hospitalisé en soins intensifs à l’hôpital d’Ajaccio depuis le weekend dernier.

Avec sa disparition une page de l’histoire moderne corse se tourne.
Sur twitter, sur son blog, « Edmond » ne manquait jamais une occasion de commenter l’actualité. Précarité, relations avec l’Etat, l’actualité en Corse, sur l’Hexagone ailleurs dans le monde… rien ne lui échappait même à 84 ans.

Il était marié, son épouse Lucie, compagne infatiguable de tous ses combats, militante communiste, issue  d’une famille juive polonaise installée en Alsace, père de deux fils, Marc et Gilles, actuel Président de l’Exécutif de la Collectivité de Corse, et grand-père cinq petits-enfants.

Né le 6 août 1934 à Corte en Haute-Corse et élevé à Lozzi (Haute-Corse) médecin gastro-entérologue, il se présentait sur son site internet, sur lequel il commentait quotidiennement l’actualité, comme un “défenseur du peuple corse”, “passionné de la famille, de la médecine, du sport, de la politique” et souffrant d’une “allergie grave à l’injustice“.

Engagé dans la lutte d’émancipation de la Corse depuis 1961, participant à toutes les mobilisations régionalistes durant ces années-là  (tentative d’utiliser l’Argentella comme centre d’expérimentation nucléaire, luttes contre les clans et la fraude électorale, défense de l’économie corse et des Corses, défense de la terre et des agriculteurs corses, Boues rouges) ayant rejoint son frère Max qui avait fondé l’ARC en 1967.

Le 21 août 1975

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Violences à Bastia

Pierre Poggioli                                                                            16 octobre 2016

Violences à Bastia

L’irruption récurrente d’une violence multiformes plus ou moins spontanée ou organisée à l’occasion de certaines manifestations nationalistes, notamment celles organisées par la jeunesse nationaliste, ne peût être réduite à un phénomène de désoeuvrés, de voyous ou de fous, caricatures faciles pour certains bien-pensants, elle est désormais une réalité qui tend à s’imposer, nolens volens…  Elle n’est hélas que le miroir d’une société corse dont la jeunesse est en proie au mal-vivre, en pertes de repères, et aux interrogations voire inquiétudes, sur fond d’une arrivée massive de personnes, non-corses, (retraités aisés, affairistes en tous genres, couples jeunes et jeunes cherchant le soleil et la sécurité qu’ils n’ont plus dans l’Hexagone… et qui elles n’ont rien à faire des revendications corses, identitaire ou autres, ne demandant que sa tranquillité dans “ce pays béni des dieux”).

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Cette nouvelle donne confirme que notre société, malgré la victoire nationaliste en décembre 2015, est bien malade et qu’elle est une société bloquée, où seule une minorité s’enrichit, tirant son épingle du jeu, s’imposant même au plan de certaines décisons politiques prises par nos élus, et ce alors qu’une part de plus en plus importante des Corses et de sa jeunesse ne vit pas des jours heureux tant au plan économique et financier (expédients, chômage, logement, formation, emploi, exclusion, précarité) qu’au plan psychologique (delinquance, drogues alcoolisme, destructuration) … NO FUTURE, ce slogan des jeunes allemands durant la guerre froide (même si comparaison n’est pas toujours raison, et si on peut juger le trait trop gros) assumé consciement ou non, semble désormais, son leitmotiv.

Une société malade, et les clignotants sont nombreux, d’où le refuge de nombre de jeunes dans cette violence “anarchique’” s’exprimant sous couvert “d’engagement politique nationaliste”, mais camouflant difficilement leur mal-etre et celui de la Corse et des Corses.

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