Fiara éditions

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Dernier ouvrage publié ( octobre 2019)

“De la contestation aux responsabilités :

 Corse et nationalisme, 2015-2019″

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“Corse et FLNC : une page d’histoire

Tome 2 : Clap de fin”

Juin 2019, Fiara éditions, Carbuccia, 525 p

(34 euros + 9 euros pour frais d’envoi – 17 euros pour l’étranger)

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14 juillet en France -14 juillet en Corse-Pasquale Paoli, U Babbu di a Patria

    14 juillet en France -14 juillet en Corse

Au cours d’une consulte qui se tient au couvent Saint-Antoine de la Casabianca (Sant’Antone di a Casabianca) les 1314 et 15 juillet 1755, l’élection de Paoli est confirmée le 14. Le lendemain de son élection, il est proclamé général en chef de la nation et général du « royaume de Corse ».           

Pasquale Paoli, U Babbu di a Patria (6 avril 1725-5 février 1807).

Pasquale Paoli (6 avril 1725 – Morosaglia, 5 février 1807-Londres) Homme politique, inspiré par les idées philosophiques des Luminati italiens, Général, patriote, démocrate et  chef de la Nation corse indépendante. La rébellion de la Corse (1729-1743) et la République corse (1755-1769) servent de référence dans la construction de l’identité du peuple corse et permettent de comprendre les raisons des luttes corses d’aujourd’hui. Pasquale Paoli est la plus connue des figures emblématiques de cette période.

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Sa personnalité et son action intéressent bien au-delà des seuls Corses ou des historiens. Avec un fort attachement à son île, sa culture, “sa patrie”, Pasquale Paoli est une figure à la notoriété inscrite dans son temps, un homme des Lumières qui a tissé des relations d’amitié ou épistolaires à travers toute l’Europe.

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Qui défend la Corse, le peuple corse et ses droits sur sa terre ? Sûrement pas le Front National

Qui défend la Corse, le peuple corse et ses droits sur sa terre ?

Sûrement pas le Front National et Marine Le Pen

Le FN de corse a présenté sa liste

(http://www.corsenetinfos.corsica/Christophe-Canioni-Front-National-Porter-la-voix-de-Marine-Le-Pen-a-l-assemblee-de-Corse_a17958.html).

Francis Nadizi ne pouvant être tête de liste (Incompatibilité de fonction- Inspecteur de l’Education nationale). Dans les années 80, il était fonctionnaire à la collectivité corse, encarté RRR (futur UMP et Républicains aujourd’hui). Il s’était fendu alors d’une tribune libre dans le journal Kyrn, se disant pour l’indépendance de la Corse…

Liste FN

Société de proximité

Il a laissé sa place à Christophe Canioni (imprimeur à Bastia). Son frère aurait dû conduire la liste de Jean-François Baccarelli (celui-ci, que je connais, venait des rangs nationalistes avant de rejoindre l’écologie politique de droite, même s’il votait chaque fois pour le clan Zuccarelli au second tour ne pouvant se présenter pour mauvais comptes de campagne aux dernières élections municipales) mais avec ce changement de tête de la liste FN, la liste Baccarelli jette l‘éponge… Je connais Christophe Canioni, imprimeur et éditeur à Bastia, qui, il y a quatre ans, m‘avait commandé deux ouvrages (sur le nationalisme corse et le FLNC) pour sa maison d’édition « Anima corsa »… C’était avant son investissement progressif au sein de la mouvance Marine Le Pen. Je connais aussi Marie-Xavière Filippi (N° 2). Elle avait été membre de l’Associu di i Parenti Corsi a l’école annexe d’Ajaccio, durant les années où des enseignants et parents d’élèves de cette école se mobilisaient pour empêcher la mise en place d’une école bilingue au sein de l’Ecole annexe, ce qui suscitait certaines tensions. Elle avait finalement quitté la liste et l’APC, « pour ne pas se heurter avec la directrice de l’école» qui alors faisait campagne pour une liste contre l’APC et la filière bilingue avec d’autres parents et enseignants. Son père est un vieux militant de l’ARC et de l’UPC (autonomistes des années 70-90).

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La Corse, une économie résidentielle

Une économie de non développement : Le poids des résidences secondaires

Alors que les Corses éprouvent de plus en plus de difficultés à se loger (même à louer) et n’ont pratiquement plus accès (hormis une minorité de privilégiés) à la propriété foncière, les constructions immobilières, dont les résidences secondaires (souvent occupées quelques semaines seulement par les propriétaires non-corses, et louées à prix d’or pour la saison estivale) se multiplient. L’INSEE en recense plus de 70000 ! (contre 125 000 résidences principales). En 1975, on dénombrait 70000 habitations principales pour 10000 résidences secondaires !

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

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(cliquer sur les cartes pour agrandir)

 

 

 

 

 

 

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Militantisme nationaliste, carrières professionnelles et répression

Militantisme nationaliste, carrières professionnelles et répression

Si l’on parle souvent, et à juste titre,  de la répression policière et judiciaire subie par les militants dont trop nombreux sont encore en prison ou recherchés, la répression en Corse peut aussi revêtir des aspects méconnus et émaner d’horizons parfois surprenants !

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Aujourd’hui, il est de bon ton de pointer du doigt les dérives de certains militants nationalistes ou ex-nationalistes qui ont “fait leurs affaires” pour discréditer la question nationale corse. Si certains, profitant des critiques justifiées parfois des dérives de la clandestinité et de l’action armée au fil des ans, n’hésitent pas ou n’ont pas hésité à jeter le bébé avec l’eau du bain, il est aussi de bon ton pour d’autres de se dire nationalistes sans même jamais avoir été au quotidien aux côtés des nationalistes sur le terrain (voir soirées devant les commissariats ou gendarmeries ou autres mobilisations dans la rue) se contentant de voter ou soutenir au mieux des listes nationalistes lors de certaines élections, l’objectif non avoué pour certains d’entre-eux étant surtout de voter contre x ou y des listes adverses, avec lesquels pourtant ils ont eu longtemps des affinités, ou tout simplement en fonction d’intérêts personnels ponctuels.

Aujourd’hui le militantisme a changé, au mieux a évolué diront certains, car contraint de s’adapter à la “nouvelle Corse”, quitte à jeter aux orties les principes et les fondements d’une lutte de 40 ans. C’est ainsi que petit à petit, la notion de conflit entre l’Etat français et la Corse s’estompe au profit d’une revendication revêtant les oripeaux d’une démarche souvent politicienne s’inspirant trop des pratiques de la droite et la gauche traditionnelles françaises que le mouvement national a toujours combattues, oubliant que l’objectif  était de détruire le système en place, colonial et claniste, pour créer les conditions d’une réelle émancipation du peuple corse en lui donnant les moyens de retrouver tous ses droits de peuple libre sur sa terre.

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