Mercredi 22 février 2017 Pierre Poggioli
Innò a a droga
Avec les dernières arrestations dans la région bastiaise, ce fléau revient à la une dans une île qui s’était trop longtemps crue à l’abri d’un phénomène mondial qui détruit la jeunesse et gangrène nos sociètes;;
Ce dossier avait déjà fait l’objet d’un article dans la Corse-Hebdo en 2012. Nous l’avons réactualisé mais le fond est plus que jamais d’actualité tant le danger est grand aujourd’hui dans notre île, et les inquiétants dégâts causés au sein de notre jeunesse
Notre société “occidentale” est en crise. L’Île, -avec la fin de la «Corse de l’intérieur » et de ses valeurs d’entraide et de solidarité au profit d’une urbanisation où prévalent l‘anonymat et l’individualisme, la déstructuration des familles, l’acculturation… -, n’y échappe pas. Et ses effets, même avec un certain retard, sont d’autant plus amplifiés et ressentis que nous sommes dans une île. Si les différentes classes d’âge, de plus en plus jeunes, sont touchées, -notre génération ne donnant guère le bon exemple en la matière-, la jeunesse en est la principale victime. Perdant tous les repères que nous ont transmis nos anciens, elle est vouée à perdre tout sens des valeurs qui ont fait la force de notre peuple… À cela s’ajoute la situation particulière que connait l’île (tout-tourisme, culte de l’argent facile, outrance des loisirs et des plaisirs « sans limites ») allant de pair avec une augmentation de la criminalité et un appauvrissement du plus grand nombre (chômage, précarité, problèmes d’emplois, de salaires, de logement, de formation..)…
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